Par M. Lambert La prise en charge des personnes âgées causait-elle quelques soucis à nos prédécesseurs ? Le texte ci-dessous intitulé « Bail à nourriture », réglemente les relations d’un fils forgeron, avec ses parents, âgés. Y avait-il eu quelques frictions entre les deux générations ? C’est possible. On n’en connaît pas les détails. Quoi qu’il en soit un accord a été conclu et rédigé chez Largeteau notaire à Soussac, près de Pellegrue – cote 3 E 213 |
Résumé
François Purrey et Marie Bouleytier, tous les deux âgés, étaient « entrés au domicile de leur fils » le 8 février 1845, au lieudit Les Cabanes à Landerrouat.
Ce n’est que le 3 mai 1845 qu’un accord a été mis en forme chez le notaire.
L’engagement de la part du fils de « les nourrir, blanchir, chauffer, éclairer, entretenir et soigner tant en santé qu’en maladie », devait prendre fin le 8 février 1846. En retour de cette obligation les parents promettent de payer 300 francs.
En cas de décès la somme due serait proportionnelle, pour le survivant « au temps couru ».
Père et fils ne savaient pas signer.
Notes
Orthographe du patronyme : Purrin ou Purrey. Les registres de l’état-civil de Landerrouat mentionnent : Purrin.
Le salaire d’un ouvrier à Bordeaux était d’1 franc par jour environ.
La mère, Marie Bouleytier, originaire de Saucignac (24) est décédée à Landerrouat le 4 novembre 1845. Il n’a pas été trouvé trace dans cette dernière commune du décès de son mari, ni de son fils qui serait décédé entre 1854 et 1863 (d’après les dates de décès de deux des enfants de ce dernier).
Bail à nourriture pardevant Me Largeteau notaire à Soussac Ont comparu Cazebonne Cazebonne Largeteau |
(11/2013)