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En cette période de guerre, les jeunes hommes étaient au front et la main d’œuvre manquait. Pour compenser leur absence, les chômeurs ou les réfugiés étaient sollicités pour combler le manque de personnel dans les entreprises ou chez les particuliers. Ils pouvaient venir de partout.

En ce qui concerne les réfugiés, ils avaient déjà trouvé refuge dans une commune nouvelle ; ce qui explique que, pour la plus grande partie d’entre eux, ils ne venaient pas de leur département d’origine.

En cas de recrutement d’un réfugié ou d’un chômeur par un patron, l’Etat payait les frais de transport lorsque ces personnes étaient en mesure de justifier de leur embauche, mais il demandait à l’employeur de participer pour un quart à ce montant.

Aux Archives départementales de la Gironde, sous les cotes 8 R 22 et 23, nous disposons d’un état des engagements pris par « les Directeurs de Maisons ou Usines de rembourser le quart du prix du voyage des chômeurs ou réfugiés embauchés ».

Quelques exemples d'informations que nous pouvons fournir :

Le 27/11/1916 Albert VERITE venant de Poitiers département Vienne, est employé chez Manufacture générale de munitions. Observation : réfugié français réformé de guerre.
Cote AD 338 R 23Le 01/12/1916 ROHMER et sa famille venant de Périgny, est employé chez Gardère à Talence. Observation : alsacienne évacuée de Belfort.
Cote AD33 8 R 23

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